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Paris a beaucoup moins la cote auprès des grandes fortunes


Publié le 29 janvier 2021

 

Nous avons choisi cet article de Guillaume Errard du Figaro afin de s'informer sur la renommée internationale de Paris et sa place dans cette société en perpétuel changement. 

 

La crise sanitaire a chamboulé le classement des villes les plus attractives où les cadors ont été détrônés par des surprises.

 

L’attractivité de Paris aux yeux des grandes fortunes (leur patrimoine est compris entre 1 et 30 millions de dollars voire au-delà) fait un sacré bond en...arrière. L’inverse aurait été, de toute façon, compliqué puisque la Ville lumière était première en 2019. Un an plus tard, Paris a dégringolé à la septième place, selon le classement établi par le réseau immobilier de luxe Barnes.

 

Les multiples grèves (gilets jaunes, transports...) couplée à la crise du Covid et les confinements répétés ne sont pas étrangers à cette chute. Même si Paris a su conserver sa place dans le top 10. «Le marché immobilier parisien est resté solide et fait toujours rêver», assure Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes. La capitale française n’est pas la seule à briller par son absence du podium. Aucune des 5 villes qui caracolaient en tête du classement depuis des décennies, ne figure aux trois et même aux cinq premières places! Ni New York, Londres, Hong Kong ou encore Los Angeles.

Ce sont désormais, dans l’ordre, Zurich (+29 places), Copenhague (+33 places), Tokyo - qui fait figure de rescapée de l’ancien monde -, Miami (+23 places) et Stockholm (+17 places) qui attirent le plus les grandes fortunes. La faute à une crise sanitaire qui a totalement redistribué les cartes. À l’instar, toutes proportions gardées, du marché immobilier traditionnel où les villes moyennes ont de plus en plus le vent en poupe et commencent à bousculer les grandes métropoles.

«Zurich, Copenhague, Miami et Stockholm semblent offrir, mieux que toutes les autres, ce qui est désormais le plus recherché par les familles fortunées dans les villes internationales, à savoir la qualité de vie, l’environnement et la sécurité», décrypte Thibault de Saint Vincent, qui prévoit «un bel avenir pour le marché immobilier» zurichois.

 

La belle surprise bordelaise

À noter parmi les autres belles surprises: l’entrée remarquée de Bordeaux à la 50e place de ce classement mondial. Désormais à deux heures de Paris, la «belle endormie» s’est transformée en une ville qui attire: plus de 200.000 nouveaux habitants en dix ans, séduits également par la qualité de vie de Bordeaux. Conséquence: les prix ont grimpé, même si depuis, ils se sont calmés. La proximité avec la capitale incite de plus en plus d’entrepreneurs à installer tout ou partie de leur activité sur place et à faire des allers-retours en train avec Paris.

 

Si, en matière de qualité de vie, l’Europe a su tirer son épingle du jeu, les États-Unis subissent, eux, un camouflet. Une seule ville figure dans le top 10. New York, particulièrement prisée des grandes fortunes, est rejetée à la 11e place (-9 places) et Los Angeles, à la 14e (-12 places). Miami semble faire figure de nouvel eldorado américain des grandes fortunes. «Avec le télétravail, les faibles impôts, le temps chaud toute l’année, les parcours de golf et la qualité de vie attirent de plus en plus d’habitants de New York et de Californie pour le long terme», souligne Thibault de Saint-Vincent. Sans compter que l’immobilier de prestige est 40% moins cher qu’à New York, Los Angeles et Sans Francisco, selon Barnes.

 

Crédit photos : Samot/Shutterstock

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